En tant que végans, nous nous opposons à l’exploitation animale, y compris pour la compagnie. Même s’ils sont « bien traités » c’est toujours l’utilisation d’un individu pour son propre plaisir. Les animaux n’ont pas leur place dans notre société humaine, ils n’ont pas notre langage, nos habitudes de vie. Ils sont élevés, vendus, donnés, maltraités ou bien victimes d’anthropomorphisme abusif avant d’être abandonnés ou tués par euthanasie de convenance lorsqu’ils deviennent « dérangeants ».
Les animaux ont le droit moral de ne pas être traités comme des propriétés par autrui ; toute exploitation mérite donc l’abolition.
L’abolition de l’exploitation animale pour la compagnie, évolue par le véganisme et la stérilisation. Ce sont les deux seuls moyens d’y mettre fin.
« S’il ne restait que deux chiens dans l’univers et que nous devions décider s’ils allaient pouvoir se reproduire de manière à ce que nous puissions continuer à vivre avec des chiens, même si nous étions assurés que tous les chiens vivraient dans des familles aimantes où ils bénéficieraient de soins aussi attentionnés que ceux que nous offrons nous-mêmes, nous n’hésiterions pas une seconde à mettre fin à l’institution des propriétaires d’animaux de compagnie. Nous considérons les chiens qui vivent avec nous comme des réfugiés d’un certain genre, et même si nous apprécions les soigner, il est clair que les humains ne devraient pas continuer à amener de telles créatures dans un monde pour lequel ils ne sont tout simplement pas adaptés. » Gary L. Francione
Partout dans le monde, il y a des animaux non-humains qui sont sortis de l’exploitation. Ce sont généralement des animaux exploités pour la compagnie, mais pas seulement. Ces individus sont des sortes de réfugiés. Ils ont été délaissés, maltraités et toujours considérés comme des propriétés. Nous pouvons leur venir en aide directement, contrairement à la poule enfermée dans un élevage, le hamster dans une cage d’animalerie, ou encore l’éléphant du cirque ou du zoo. Nous pouvons les accueillir ou les aider à trouver une solution, et leur offrir les meilleures conditions de vie possibles. Même si l’on ne peut accueillir qu’un chien ou un hamster, c’est un individu de sauvé. Et cela change tout pour lui. C’est beaucoup plus efficace pour les animaux concernés que n’importe quelle campagne d’amélioration du bien-être dans les élevages ou les abattoirs.
Nous considérons qu’aider les animaux réfugiés fait partie intégrante du véganisme.
De plus, le véganisme est la base morale lorsqu’on veut venir en aide aux animaux. La mort d’un chat par euthanasie de convenance et la mort d’une vache dans un abattoir sont toutes deux provoquées par la même chose : la considération de l’animal non-humain par la société en tant qu’objet et non en tant qu’individu. La vache tient autant à sa vie que le chat. Tous deux ne devraient pas subir ce sort.